Eglise Saint Martin relevant de l'art byzantin

Au chevet plat et la voûte de sa nef en berceau cintré


Doyenné de Cailly, Osberne - le duc de Normandie - Petrae Vallis

L histoire de cailly en normandie par hippolyte lemarchand et le reverend sealyL histoire de cailly en normandie par hippolyte lemarchand et le reverend sealy

Eglise saint martin a pierreval 1Eglise saint martin a pierreval 1

Eglise saint martin son chevet et sa nef voutee en berceau plein cintreEglise saint martin son chevet et sa nef voutee en berceau plein cintre

relevant de l'art byzantin

Le journal paroissial


Pardon pour le retard.  La suite est en préparation

Eglise saint martin dans un triangle equilateral symbole d harmonie et d equilibre voulu par richard ii le bon duc de normandieEglise saint martin dans un triangle equilateral symbole d harmonie et d equilibre voulu par richard ii le bon, duc de normandie

Des "Pères du désert" au "Père des moines, le duc Richard II"

L'Apocalypse de Bamberg

et Guillaume le Conquérant :

La Guerre de Cent Ans

Qu'est-ce que la Sagesse Bénédictine aurait à dire à notre monde d'aujourd'hui?

Naissance du groupe épiscopal Saint Martin

La force de PETREMANTALUM menant à Saint MARTIN

L'écriture de l'Histoire de l'église Saint Martin à Pierreval est si peu banale qu'elle nécessite beaucoup d'attention dans le développement de sa naissance.

Au 1er siècle de notre ère, les romains se sont fixés sur les terres pierrevalaises où préexistait un lieu sacré (voir sanctuaires de relais routiers), près du Carrefour des Quatre Chemins (ou Quatre Vents): "le carrefour en Croix" connu de Homme-Dieu Bertrannum de Cailly et Saint Leufroi (visible sur une carte d'Etat-Major). Nos ancêtres (Gaulois et Romains) avaient un lien très fort avec la Pierre, objet de dévotion religieuse ou de superstition, servant d'oratoire placé près des voies de grandes communications, ici: LUTECIA et AMBIANENCIS. N'oublions pas la présence du Sanctuaire des 3 Gaules de Saint André-sur-Cailly qui est à une journée de marche des thermes de PISTRES, par le Chemin de DARNETAL vers BUCHY (le long de la voie ferrée).

PETREMANTALUM ne fut ni une ville ni un village mais un poste stratégique pour les romains avec sanctuaire sacré à leurs dieux protecteurs des voyageurs ou des soldats (les religions antiques étaient communautaires et civiques). Ce poste s'inscrit dans la centuriation du sol pierrevalais comprenant son orientation solaire. Voir aussi l'orientation des cadastres des romains.

Le pays de Rouen ou Cité des rouennais était le ROUMOIS, au IIIè siècle, devenant au IVè siècle le Diocèse de Rouen (héritage des cités gallo-romaines).

En 317, l'évêque Paulin de Tyr décrit l'ekphraseis en 3 thèmes :1) la sacralité d'un espace, une fois consacré; 2) la splendeur; 3) l'organisation spaciale. Dans toutes les cultures, le sacré doit se distinguer.

Les deux Lyonnaises de Dioclétien (297) sont divisées, par Constantin Ier, en 4 provinces dont : la Lyonnaise seconde avec Rotomagus (Rouen) comme capitale et la Lyonnaise troisième avec Caesarodunum (Tours).

Le 20 mai 325, Constantin Ier réunit à Nicée le premier concile oecuménique de l'Histoire en vue de condamner la doctrine d'Arius, l'arianisme, et, plus important que tout, maintenir l'unité de la jeune Église. Sous son Empire, les temples et sanctuaires furent détruits ou transformés en chapelles placées sous le vocable des premiers martyrs chrétiens. Théodose promulgua le 28 février380 l'édit de Thessalonique pour imposer à ses peuples d'embrasser la foi « catholique » suivie par les évêques de Rome et d'Alexandrie.

Martin, légionnaire, ainsi que Victrice, lui aussi légionnaire et amis, sont élus évêques; St Martin le fut à Tours tandis que St Victrice à Rouen. Dès le Vème siècle, le culte martinien donne lieu à un cycle décrivant la Vie et l'oeuvre du saint. Il parvint à christianiser la population malgré la résistance rencontrée. Paulin, futur évêque de Nole, écrit à Victrice de Rouen en 398: "Autrefois les barbarers ou les brigands indigènes occupaient le désert des forêts et des rivages; aujourd'hui le coeur vénérable et angélique des saints célèbre la louange de Dieu". Puis un relâchement se produisit avant l'arrivée de Clovis Ier qui souscrira à la religion catholique (baptisé "Fils de l'Eglise catholique") redonnant un nouvel élan au christianisme. Mais à son décès le royaume mérovingien est partagé entre ses fils devenant Maires de Palais. De grandes dissensions se produisirent. Le clergé fut soumis à de rudes épreuves. Dans sa mission, Saint Colomban eut à imposer à la reine Brunehaut la règle du sceptre royal, ce qui lui valut la "faide royale" jusqu'en 613. Il décéda le 23 novembre 615 dans son ermitage à BOBBIO. Il eut, au cours de son périple, comme compagnon Saint GALL qui décèdera à son abbaye en Suisse (non loin du monastère de Reichenau à l'origine de la rédaction de l'Apocalypse de Bamberg).

L'audientia hissa l'évêque au rang des notables de la Cité ainsi, au nom du Maire du Palais, il rendait la sentence. Sous les Francs, le serf était libéré aux "Quatre chemins". Un roi Thierry fit établir le long des itinéraires suivis par les gens de guerre et également aux frontières du royaume, des magasins de vivres car la coutume exige seulement des habitants des campagnes et des bourgs la fourniture gratuite de l'eau, de l'herbe et éventuellement du bois. Au Concile de Clermont de 535, un évêque ne doit pas s'emparer des paroisses d'un autre prélat. Fin du VIè sicle, la légitimité mérovingienne est fermement assurée.

Vers 590, GONTRAN Ier ("roi chrétien" gouvernant son peuple avec les prêtres se comportant lui-même comme prêtre et instituant la Psalmodie perpétuelle) accueillit Saint COLOMBAN dans le royaume de l'Ouest, la Neustrie, en tant que peregrin (bienfaiteur des églises, des abbayes et béatifié). Le moine irlandais obtint des souverains Gontran Ier et Clotaire II protection et hospitalité. Les terres ecclésiastiques et petites propriétés de même que les fermes romaines continuèrent d'exister. Les anciens sanctuaires païens loca sancta furent détruits et remplacés par des églises ou des ermitages. La culture franque remplace la culture romaine dans le nord de la Gaule, le sud restant romanisé (cf les loca sacra).

En 593 ce fut une période dynamique de fondations de monastères. Les rois mérovigiens apportaient leur soutien à l'évêque pour la fondation de 3 établissements permettant d'étendre son influence sur l'extérieur. Naissance du groupe cathédrale (3 églises) de la "basilique rurale" de Saint MARTIN à Pierreval, à la lisière de la Cité des Rouennais, du Roumois, et suffragant. La  première était affectée aux sacrements (St Pierre et St Paul puis St Aubin), la seconde aux fidèles (St Martin) et la troisième au baptistère (Saint Jean-Baptiste). Saint Colomban leur consacrait sa dévotion. Dans Gesta abbatum Fontanellensium, Wandrille construit 3 églises (St Pierre, St Paul et St Laurent consacrées par l'archevêque de Rouen, Saint Ouen) sur un terrain donné par le Maire du Palais. Par la charte du 20 juillet 1032, le duc Robert II le Magnifique concède l'église d'Arques et 2 autres églises qui en dépendent. Saint Jean, avec Pierre et Paul sont fort en honneur; ils sont les seuls saints non autochtones à être fêtés dans l’église primitive d’Irlande. Il est probable que l'église Pierre et Paul fut consacrée Saint Aubin sous Robert II, duc de Normandie.

Sous Dagobert Ier, Saint Eloi dit :"Que ta sérénité me cède ce domaine, Ô mon roi, là où, toi et moi, nous construirons une échelle par laquelle nous mériterons l'un et l'autre de gagner le royaume céleste" cf"Gallia irradiata de Ch. Mériaux". Cette parole confirme les traditions de l'époque mérovingienne sur l'ascension de l'âme, l'échelle de Jean Climaque, la règle de saint Benoît.

Nous ne pouvons faire l'impasse de la période du IIIè siècle avant J-C (cf p.18). Dans le Nord de la France, il existait d'authentiques sanctuaires attribués aux CELTES. Ces lieux de cultes avaient pour principales caractéristiques : un espace sacré de plan quadrangulaire, matérialisé par un fossé et une palissade. Au centre de cet espace, un autel creux est associé à un foyer et couvert d'un bâtiment de protection.

Au centre de cet espace (champ quadrangulaire).....voyons la géométrie sacrée dans l'art irlandais  (le diocese de saint martin par la volonte de st colomban) avec St Colomban reprenant les bâtiments tombés en ruine dans l'Antiquité tardive et les transformant en églises, chassant les idoles à l'instar de St Martin, comme le souhaitait le Pape Grégoire le Grand vers 600. Nous faisons aussi la rencontre de MELCHISEDECH, le prêtre-roi, par lequel l'Eucharistie (le Chrisme) est symbolisée. Sur le plan, la roue représentait le soleil en mouvement et, pour les Gaulois, avait une vertu: écarter le malheur et la mort. Elle était aussi associée à la fête de Saint Jean-Baptiste.

Les Cités épiscopales disparaitront entre le IXè et le XIIè siècle.

A SUIVRE;;;;;;

Petremantalum lieux de memoire sacres au haut moyen age 1

Petremantalum naissance d une cite chretienne du ive au vie siecle

Au VIIè siècle forte influence byzantine. La règle de Saint Benoit de Nursie apparait. Saint Benoît avait un ermitage à Vallepietra (Petrae Vallis) dans le Latium.

Sous le gouvernement de Charles Martel (716-741), Corbie est l'un des centres d'études où s'opère la fusion entre traditions gallo-romaine, franque et irlandaise pour former le plus ancien corpus de législation ecclésiastique carolingien : la Collectio vêtus gallica

Jean de Fécamp (Johannes de Nonantola), ayant exercé son ministère à Petrae Vallis (Pierreval), conseillait l'EXEMPLE plutôt que la LEGALITE. Il n'est pas à confondre avec Jean Cholet (Johannes de Noyentello) du XIIIème siècle qui avait droit de présentation à Saint Martin. D'autres anachorètes rappelaient l'importance de la conscience..... A ce propos, Guillaume de Volpiano, appelé par le duc Richard II, joua un rôle extrêmement important dans le développement du monachisme (dont sa réforme) accompagné de l'un de ses 12 (en référence aux tribus d'Israël) disciples Jean de Ravenne. Guillaume nomma de nombreux abbés dans les églises normandes.

Le duc de Normandie recueillit les cas royaux de justice franque ainsi que 2 taxes directes d'une extraordinaire longévité : la graverie, perçue en numéraire et héritière probable du census regius caroligien, le bernage, perçu en avoine qui représente le fodrum levé pour la cavalerie de Charlemagne. Petrae Vallis-lieu de Haute Justice- était soumis à ce droit (lié au gouvernement, à la raison d’État et aux droits du roi).  

La Maison de Normandie conserva le Très Ancienne Coutumier de la province, dans l'esprit de Charlemagne, tout comme les relations diplomatiques avec l'Italie.

Après ses quatre ans d'apprentissage, le fils de Monsieur BURET, fondeur de Rouen, conçut la cloche de l'église St Martin de Pierreval en 1697.

Richard II, Guillaume de Volpiano, Johannes de Nonantola (Jean de Fécamp) Robert le Magnifique et Nicolas de Saint Ouen fils de Richard III

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Date de dernière mise à jour : 25/07/2024